Le territoire de Kalehe est situé à l'extrême est du Congo sur les rives ouest du lac Kivu . La partie orientale du parc national de Kahuzi-Biéga est située dans le territoire de Kalehe. [2] Le territoire de Kalehe borde le pays du Rwanda à l'est, de l'autre côté du lac Kivu. Elle borde la province du Nord Kivu (les territoires de Walikale et Masisi ) au nord ; et les territoires de Shabunda à l'ouest, de Kabare au sud et d' Idjwi (une île au milieu du lac Kivu) également à l'est. [3] Divisions administratives [ modifier ] Le territoire de Kalehe est subdivisé en deux chefferies : Buloho et Buhavu. La chefferie buhavu qui est située au bord du lac Kivu, est l'endroit le plus peuplé de Kalehe. Ses populations sont des "Bantous" et leur langue commune est "Kihavu". Les Buhavu sont dirigés par un clan appelé "Bahande". Ce clan dirige majoritairement des villages et centres urbains de la chefferie. Nous trouvons à Ihusi, partie sud de Kalehe, le palais du roi (mwami) appelé Kamirogosa. A noter que Nyangezi Mugugu est le père du journaliste Elvis Elisha Nyangezi de la Radio Bubandano à Minova. [4]
Le groupement MBINGA-SUD est situé dans la province du Sud-Kivu, il a une superficie de 369km2, il est l’un des sept groupements administratifs qui composent la collectivité chefferie de BUHAVU en territoire de KALEHE avec une population de 112816 habitants. Son altitude est comprise entre 1° 45’ et 2° 10 sud, alors que sa longitude se trouve entre 23° 40’ et 29° Est. Il comprend 10 localités à savoir : BUSHUSHU, CIBANDA, CIBANJA, IHOKA, IKO, MUNANIRA, KASHEKE, ISHOVU, TCHOFI et MUHONGOZA. Il est limité :
Ce groupement contient un certain nombre d’Ilots au niveau du lac Kivu dont : ISHUNGU, IBIDJA, IKO, IHOKA, CIME
Le relief de Mbinga-Sud est très accidenté, telle est la caractéristique des régions d’ouest de la fosse technologique de la République Démocratique du Congo. Le relief est dominé par les inégalités dont les montagnes, les collines, les plateaux, les pentes fortes, les plateaux et les marais qui sont traversés par les ruisseaux. On peut trouver des petites surfaces planes qui sont au bord du lac dans le bas fond de vers les versants Ouest du Mont Mitumba. Mbinga-Sud connait un climat de montagne, car il est situé le long de la chaine de Montagne de Mitumba. Il connait deux saisons principales : la saison de pluie qui dure plus ou moins 9 mois c’est-à-dire de septembre à mai et la saison sèche qui dure plus ou moins 3 mois c’est-à-dire de juin. Les précipitations annuelles varient de 1300 à 1680 mm et la température annuelle est généralement basse à l’Ouest de la foret tandis qu’elle est moyenne à l’Est à cause du lac Kivu par le fait que Mbinga-Sud est situé sur le mont Mitumba. Il est aussi caractérisé par une foret danse à l’ouest mais qui est entrain de disparaitre à cause de déboisement excessif de cette savane herbeuse. Selon le rapport annuel de coordonnées graphiques du territoire de Kalehe, la température annuelle de l’ouest s’élève au moins à 2000mm et celle de l’Est.
Les eaux du lac Kivu entourent et alimentent les localités d’Ishovu, Ihoka , Iko, Ibindja, et Cime. Quant aux autres localités, l’approvisionnement en eau est assuré par les sources, ruisseaux et grande rivières telles que : Nyabarongo, Nyakashungula, Cibira, Kangola, Ntungulu, Ndindi, Luzira, Sangano, Nyamikubi, Nyamuhondo, Lwanjoka, ect. Le lac Kivu loge la partie Sud-Est du groupement Mbinga-Sud jusqu’au nord.
KABAZAT signale que « les sols du Congo à l’exception des sols volcaniques sont généralement pauvre en élément assimilables par les plantes et sont pauvre en humus.
Les premiers occupants de la contrée Mbinga-Sud furent des pygmées. Ce peuple vivait de la chasse, de la cueillette dans les forets naturels qui couvraient cette contrée et la pêche. Ce peuple nomade vivait sans organisation administrative jusqu’à la période ou le Mwami de Buhavu NTALE 1er va s’imposer et instaura son autonomie dans la chefferie de Buhavu. C’est ainsi que celle-ci va instaurer son premier, fief à Ishovu pour aller habiter sa nouvelle acquisition territoriale de MUNANIRA l’une de ses 10 localités qui composent le groupement Mbinga-Sud. Après cette conquête de Mwami NTALE 1er va confier l’autorité à son fils, le prince Jules LUSHOMBO le lieu où résidait le Bwami pour s’installer à KASHEKE le siège actuel du chef lieu du groupement Mbinga-Sud Ainsi, depuis cette époque, il y a eu 2 chefs de Mbinga-Sud il s’agit de LUSHOMBO KAMIROGOSA dans le groupement et LUSHOMBO Jules fils JOLI actuel chef du groupement. Ces chefs de la principauté de groupement Mbinga-Sud sont les représentants de Mwami NTALE KAMIROGOSA dans le groupement Mbinga-Sud l’un des groupements qui composent le chefferie de Buhavu. Le chef de groupement a un pouvoir très respecté par la population. Il incarne donc le pouvoir coutumier du Mwami NTALE dans son groupement Mbinga-Sud, il distribue la terre en son nom à leurs sujet moyennant un tribut à une redevance appelée KALINZI. Le groupement Mbinga-Sud comprend 10 localités (villages) dirigées chacune par un chef de localité ou chef du village.
L’agriculture est une activité économique principale dans le milieu où la majorité de la population est rurale. Elle est la principale source de revenu du paysan de Mbinga-Sud en territoire agricole. L’agriculture qui répond aux autres préoccupations familiales primaires comme l(habillement, l’alimentation, les soins médicaux, la construction des maisons d’habitation, la scolarisation ou l’éducation des enfants etc. On rencontre dans le groupement des grandes surfaces couvertes des cultures vivrières notamment les bananes, les maniocs, les haricots tandis que dans les hauts plateaux, les principales cultures sont les légumes, le petit pois, la pomme de terre. Les haricots volubiles, la patate douce, le maïs et l’élevage. Toute fois, le manioc constitue le produit agricole le plus rependu dans les échanges monétaires. Nombreux paysans cultivent actuellement pour la commercialisation que pour la consommation individuelle. Cela fait que l’on recourt beaucoup plus à la variété douce (Manihot Esculenta) Après le manioc vint en second lieu les bananes, ces cultures trouvent leurs importance dans les échanges commerciaux directs avec les Rwandais. Le lac Kivu permet l’acheminement des produits agricoles vers le Rwanda et locale traditionnelle (Kasiksi)
D’autres cultures sont : le caféier qui est pérenne et cultivé dans des plantations et acheminé au Rwanda, les haricots, l’arachide et le mais sont essentiellement pratiqués dans le but de subvenir au besoin d’autre consommation locales en générale. Bien que ne manifestant pas sur toute l’étendue où la majeur partie du groupement Mbinga-Suud, l’érosion et les épidémies (maladies de cultures) sont des grands ennemies des cultures et cause non moins de dégâtsCes paysans ne pourront jouir pleinement de tout les facteurs de production et ne pourront se mettre sérieusement au travail de champ que si a sécurité est garantie et s’il est soutenu d’un encadrement quelconque. En jetant un regard rétrospectif sur le passé, nous rappelons que depuis les années 1970, les paysans de Mbinga-Sud avaient sacrifié les cultures vivrières au profit des quinquinas qui voulait à cette époque un prix relativement rémunérateur dans l’obligation de répondre à la demande de cette société en produit industriel. Ce fait sera à la base d’une insuffisance alimentaire et l’approvisionnement du sol dans une prétention de la recherche monétaire. A ce sujet PROVENTAL et F. RAVINAN cité par G. Kasole, estiment que « pour avoir de l’argent il faut cultiver quelque chose qui se vende et rien ne se vend si non ce que veut l’acheteur » Il appartient donc à ce dernier d’imposer son prix. Dans la même perspective des cultures l’exploitation on a trouvé donc une responsabilité directe que dans les sous alimentations, dans l’épanouissement de sol et dans la population d’origine agricole. Tous ces facteurs contribuent à la dégradation de l’état de la santé de la population et de l’état de la société de la population.
Le régime foncier à Mbinga-Sud est le type féodal, les terres appartiennent au Mwami. Le seul pouvant en confier le droit de jouissance aux gens qui lui expriment le besoin le mode d’acquisition est régie par des procédures coutumières dont les plus importantes sont :
Notons qu’en Mbinga-Sud, le système de Kalinzi n’est plus prise en considération par le fait qu’il y a en vente des plantation aux privés et à d’autres personnes par l’état comme par exemple à la Pharmakina, au Comité Anti Bwaki, etc. Tous les cultivateurs appliquent le système de Bwasa pendant une saison renouvelable avec une mesure appelée « piquet » de 50m2 et cela moyennant quelque chose comme gage. Au niveau du territoire, il y a le système de cadastre qui a vendu officiellement les parcelles avec contact sans tenir compte de la coutume.
Le commerce ambulant des produits agricoles est celui qui est le plus utilisé dans le milieu, les magasins sont presque inexistants sauf des petites boutiques de substance et quelques marchés comme le Marché de Buhavu, Kanjuki, Cigera, Bushushu, Nyamukubi, ect. Les produits de la pêche de l’agro-pastorale et quelques produits manufacturés sont vendus dans ces marchés et leur écoulement se fait à travers la voie routière et la voie lacustre.
Ce groupement connait deux moyens ou voies de communication et de transport qui est lacustre et routière, et cela se réalise grâce aux pirogues motorisées et véhicules. Les pirogues facilitent le commerce sur le lac Kivu qui relie la ville de Bukavu à celle de Goma et Kalehe par le port et la République Démocratique Rwandaise. Les véhicules facilitent le commerce sur la route Goma-Bukavu
A coté de l’agriculture, le paysan aussi pratique l’élevage du petit et gros bétail. On pouvait surtout constater l’élevage de gros bétail dans les hauts plateaux de Bulanga, Bushaku, Kichwambili, Tchamula, etc..L’élevage de gros bétail était pratiqué pour plusieurs raisons notamment : s’acquérir de la dot, accéder aux grandes étendues de terres cultivables. Les événements malheureux qu’a connu Mbinga-Sud depuis 1996 jusqu’à nos jours ont fait que l’élevage de gros bétail connaissent des moments difficiles cautérisés par les vols, les pillages systématiques et les guerres à répétition. Quelques bêtes restantes sont mortes par manque de traitement vétérinaire.
L’infrastructure de base comme la route est en réhabilitation, les maisons de l’état qui abritent les bureaux, sont en état critique, car elles ne sont jamais réhabilitées depuis le départ des belges.
Dans sa composition, la population de Mbinga-Sud présente une hétérogénéité considérable. Toute fois, les Bahavu constituent le groupe majoritaire. A part eux, citons les pygmées (batwa) qui occupent les bordures de la foret spécialement dans les coins comme : Nyandera, Tchinji, Mandari et (Bishulishuli ainsi que Fazili) Musinga, Buzingo, Musiku, Bulanga, Tchamula et Bukungu. D’autres groupement de Bash, Batembo, Barega, Banyarwanda (ayant eu la carte d’électeur) et Barundi de même
WNous constatons que c’est dans la localité de Bushushu qu’il y a les taux élevés de la population et surtout les hommes ; parmi la population de la société. Le mouvement migratoire, ce déplacement des classes les plus actives, l’accroissement du nombre d’Hutu et Tutsi Rwandais ainsi, que les burundais dans les hauts plateaux de Kalehe. Surtout dans le groupement Mbinga- Sud, les mouvements de guerre et réplétion. Les mouvements de guerre et répétition. Mais plus les années passent, plus la population regorge le village (exode rural), car elle était habituée aux activités champêtres, élevage, etc..
Comment on peut constater le tableau démographique, la population de Mbinga-Sud en 1997 était de 65222 têtes rapportées à la surface totale du groupement (526 km2) il se dégage une diversité de 166 habitants/km2. Nous observons en suite que toutes les couches de la population n’ont pas de mêmes proportions en nombres. En effet, comme caractéristique démographique des pays du tiers monde nous sommes en présence d’une population jeune. L’occupation des terres minières de Nyawarongo et Kairinge par diverses tribus de territoires ruraux voisins surtout les Bashi et les Bahutu. Il convient de préciser que les sorties de la population se traduisent par l’exode rural vers la ville de Bukavu au Sud-Kivu et de Goma au Nord-Kivu. L’exode, mobilité concerne surtout les jeunes qui ont quitté le village pour rester en ville où ils estiment bien étudier et trouver de l’emploie pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.
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