L’île d’Idjwi, jadis subdivision administrative de la chefferie de Buhavu en territoire de Kalehe, avait été érigée en territoire autonome par l’ordonnance no 078/238 du 29 septembre 1974 portant création de ce territoire. Situé au milieu du lac Kivu à mi-chemin entre la ville de Bukavu et celle de Goma, Idjwi est la plus grande île de la RDC et la deuxième de l’Afrique. Le territoire d’Idjwi est limité
Les données géographiques placent l’île d’Idjwi entre 1°56 et 2°8 de latitude Ouest et entre 28°56’ et 29°5’ de longitude Est. Climat, saison et température :
Le territoire d’Idjwi connait un climat tempéré doux et humide avec l’intermittence de deux saison à savoir : la saison de pluie qui s’étend sur neuf mois environ (de septembre à mai) et la saison sèche qui prend pratiquement 4 mois (de mai jusqu’en août). Les températures moyennes annuelles oscillent autour de 17°C pendant la période la plus froide en saison de pluie et 30° au moment le plus chaud en saison sèche.
Le Kihavu est la langue vernaculaire d’Idjwi. En effet, les différentes couches qui composent le territoire d’Idjwi comprenant les Bahavus en grande partie parlent tous couramment le Kihavu. C’est seulement une poignée de personnes venues d’autres territoires qui ne parlent pas cette langue. Le swahili est la langue de contact entre les autochtones et les populations urbaines.
Principales activités
L’agriculture vivrière est pratiquée par la quasi-totalité de la population d’Idjwi. Le manioc, le haricot, l’ananas et le café sont les principaux produits agricoles. Il existe une vaste plantation qui occupe à elle seule presque le tiers des terres arables du territoire d’Idjwi appartenant à la famille BISENGIMANA spécialisé dans les cultures industrielles notamment le quinquina et le café. Le petit commerce est la deuxième activité à Idjwi. Les produits agricoles ainsi que certains produits manufacturés venus d’autres territoires font l’objet du petit commerce à Idjwi. La pêche demeure au stade artisanal compte tenu de techniques utilisées. Le fretin (sambaza) est le produit phare issu de la pêche à Idjwi et constitue un aliment de base consommé durant toute l’année dans l’ensemble de ce territoire. L’élevage du petit bétail et de la volaille y sont plus pratiqués. Celui du gros bétail est désintéressé par manque de pâturage. En effet, étant donné la surpopulation de l’île et la rareté des terres cultivables, les anciens pâturages ont été transformés en champs de cultures vivrières.
Le nombre total d’opérateurs économique n’est pas encore maitrisé par les services d’économie et de PMEA à Idjwi. Seulement 600 opérateurs qui ont payé leurs taxes ont été répértoriés par ces services. Les autres sont des micro-opérateurs qui échappent souvent au paiement des taxes. La plupart d’opérateurs œuvrent dans le petit commerce. Au niveau local, ils vendent les biens agricoles qui sont produits à Idjwi (manioc, patate douce, café). D’autres font quitter les produits manufacturés de la ville de Bukavu et de Goma pour venir les vendre dans les différents marchés d’Idjwi. Les transactions commerciales s’effectuent même avec le Rwanda et les commerçants d’Idjwi vont y acheter certains biens notamment les riz, l’huile de palme, la farine de froment etc.
A Idjwi, la plupart des PME œuvrent beaucoup plus dans le petit commerce. Ce sont des entreprises soit individuelles soit familiales employant 1 ou 2 personnes le plus souvent. En outre, le transport lacustre, l’exploitation et la commercialisation du sable sont aussi des domaines qui sont cœur du business des PME d’Idjwi. Les industries sont rares à Idjwi. Les quelques très petites industries y œuvrant interviennent dans la briqueterie, la production agricole ainsi que la fabrication du jus et de boisson à la base de certaines fruits notamment l’ananas, la banane, le soja. Ces PMI œuvrent toutes de façon artisanale et ne disposent des moyens nécessaires pour assurer une production de qualité Grandes entreprises locales.
Sarl ACT (African Comodicy and transportation) œuvrant dans la production et la commercialisation du quinquina et du café.
Commentaires :
ACT est la seule grande entreprise présente dans le territoire d’Idjwi. Elle est spécialisée dans la production et la vente du quinquina et du café. Elle dispose d’une plantation d’environ 2500 hectares (planatation d’Idjwi). Elle fait une production à grande échelle du café et du quinquina. Actuellement cette entreprise connait une chute dans sa production à cause notamment des maladies agricoles qui ont attaqué les cultures à Idjwi. Suite à ces maladies, le quinquina qui était la culture de base dans cette plantation se trouve actuellement entrain d’être dessouché et cette filière est en phase d’être abandonnée.
Le manioc est le produit agricole phare d’Idjwi et constitue donc le poumon économique de ce territoire. Il est produit dans toutes les deux chefferies et dans les six groupements de l’ile. Sa plantation se fait généralement en septembre ou en février et la récolte intervient après une année. Soulignons que cette production est en perte de vitesse depuis les années 2010 suite à la présence de la mosaïque africaine mal contrôlée dans l’entité. A idjwi, le manioc est plus consommé sous forme de « foufou » et quelque fois sous forme de tubercule bouilli. Une bonne partie des maniocs est revendue dans les territoires voisins et plus particulièrement dans la ville de Bukavu. Le haricot est aussi produit dans les deux chefferies et sa consommation n’est que locale. Consommé durant toute l’année, le plus souvent avec les bananes plantains pour plusieurs ménages et le riz ou le foufou pour d’autres, le haricot représente un aliment da base à Idjwi. Le café étant une culture industrielle, elle est produite mais n’est pas consommée localement. Cette production est exportée en grande partie vers le Rwanda. Avec la CPNCK (Coopérative des Planteurs et Négociants du Café au Kivu) qui essaie d’encadrer et d’assister les planteurs du café par l’implantation des Micro-stations de lavage du café (MSLC), la production du café semble prendre de l’ampleur ces dernières années et cette coopérative parvient même à exporter en Europe le café qu’elle achète au près de ses membres. Actuellement, Idjwi est le seul producteur d’ananas dans la province du Sud-Kivu. Ce territoire produit les ananas d’une très bonne qualité qui sont consommés en tant que tels comme fruits soit utilisés pour fabriquer les vins et les jus. La grande quantité est revendue dans la ville de Bukavu et de Goma ainsi que dans d’autres territoires voisins.
Les produits non agricoles consommés à Idjwi sont les espèces aquatiques (fretin, goujons et tilapia) du lac Kivu. Les espèces comme les fretins (sambaza) représentent un aliment de base dans l’ile d’idjwi et sont consommés durant toute l’année. Une autre partie des fretins est revendue dans la ville de Bukavu et celle de Goma. Le tilapia et les goujons sont consommés localement. Le sable un aussi l’un des produits caractéristiques du territoire d’Idjwi. Son exploitation est effectuée sur les rives du lac Kivu et cela sur tous les versants de l’île. Plusieurs jeunes œuvrent dans cette exploitation pour acheminer le sable à Bukavu et à Goma. Ce sable est chargé dans les barques des certains opérateurs économiques œuvrant dans ce secteur. Ainsi, la plupart des maisons de Goma et surtout de Bukavu sont construites par le sable venu d’Idjwi.
Principales sources d’énergie
Le courant électrique est totalement absent dans le territoire d’Idjwi. La plupart des ménages utilisent les panneaux solaires pour avoir la lumière pendant la nuit. En cours de la journée, ce sont également de panneaux dont se servent quelques petits entrepreneurs pour réaliser leurs activités (salon de coiffure, restaurant, nganda). Les groupes électrogènes sont rares et ne se trouvent que dans certaines organisations de grande taille comme les ONG, les hôpitaux, les églises, les universités et quelques écoles. Le bois est utilisé pour la cuisine dans presque tous les ménages et sert à d’autres besoins comme la fabrication des pirogues.
Le territoire d’Idjwi compte une seule zone de santé. La zone de santé rurale d’Idjwi comprend un hôpital général de Référence « Monvu», 3 centres hospitaliers ainsi que 21 centres de santé. L’hôpital général de référence de MONVU est situé au sud de l’île dans le groupement Mpene (chefferie Ntambuka). Créé depuis l’époque coloniale (en l’année 1958) par FBI (Fond du Bien être Indigène Belge), cet hôpital est actuellement sous la gestion de l’Archidiocèse de Bukavu par l’entremise de son département médical BDOM (Bureau Diocésain des Œuvres médicales). L’hôpital de Monvu dispose des infrastructures modernes en bon état qui sont réhabilitées et entretenues en permanence par le BDOM. A son sein, on organise tous les services traditionnels (Médecine interne, pédiatrie, chirurgie, gynécologie, maternité) ainsi que plusieurs autres services spécialisés (laboratoire, dentisterie, imagerie, soins intensifs, néonatologie etc.). Les services spécialisés organisés à cet hôpital fonctionnent en minima étant donné que les matériels et équipements médicaux ne sont pas au grand complet mais aussi par manque de médecins spécialistes dans ces services. 4 médecins et 21 infirmiers travaillent à l’hôpital de MONVU. Cet hôpital a une capacité d’accueil de 158 lits budgétaires parmi lesquels 97 lits seulement sont installés. Les trois centres hospitaliers « Bugarula, Kihumba et Katonda » sont tous situés dans la partie nord du territoire. Ils fournissent également tous services traditionnels et seulement quelques services spécialisés comme la tuberculose et la prise en charge du SIDA. Quant aux centres de santé, ils ne se limitent qu’à offrir un paquet minimum d’activités sanitaires (curatif, préventif, promotionnel, maternité). En moyenne, 2 médecins qui sont tous des généralistes et 16 infirmiers travaillent dans les centres hospitaliers alors que chaque centre de santé ne fonctionne en moyenne qu’avec 5 Infirmiers sans aucun médecin. Ces centres hospitaliers disposent d’une capacité moyenne d’accueil de 82 lits chacun alors que les centres de santé ont une capacité moyenne de 8 lits. Comme tous les centres hospitaliers sont situés dans la partie nord de l’île, les habitants d’Idjwi sud parcourent généralement plusieurs kilomètres à pieds ou à moto pour atteindre l’hôpital. La plupart de centres de santé ne sont pas dotés en équipements et matériels médicaux nécessaires pour offrir des soins de qualité et n’intègrent pas un paquet complet d’activité de soin de santé. De ce fait, tous les cas graves des maladies au sein des centres de santé sont transférés soit dans les centres hospitaliers soit à l’hôpital de Monvu. Sur don du gouvernement via le projet PESS (programme d’équipement des structures sanitaires), l’hôpital de Monvu a bénéficié d’une ambulance pour assurer les transferts des malades de différents centres de santé vers l’hôpital. En général, les structures sanitaires d’Idjwi se trouvent dans un état moyennement bon et offrent un minimum des conditions d’accueil pour les malades mais elles ne respectent pas l’ensemble des normes d’infrastructures et d’équipements sanitaires.
Maladies les plus récurrentes:
Le paludisme reste la maladie la plus répandue dans le territoire d’Idjwi. On peut constater qu’une bonne partie des malades qui se trouvent dans chaque structure sanitaire d’Idjwi souffrent du paludisme. En outre, les infections respiratoires et les maladies diarrhéiques sont observées beaucoup plus pour les enfants à Idjwi.
Education
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires : 203
Le territoire d’Idjwi compte 311 écoles dont 203 écoles primaires et 108 écoles secondaires. La chefferie Ntambuka en comprend 180 alors que la chefferie Rubenga en compte 131. Les écoles primaires présentent un effectif total de 52594 élèves repartis dans 1312 classes et les écoles secondaires comptent 15768 élèves repartis dans 618 classes. La plupart d’écoles qui existent sont dans un état de délabrement, construites soit en boue soit en briques adobe. La qualité de l’enseignement est plus élevée dans les écoles primaires étant donné que les enseignants du primaire sont qualifiés en grande partie alors qu’on trouve un bon nombre d’enseignants sous qualifiés au secondaire.
Enseignement supérieur et universitaire
1. Université Laïc (UNILAÏ) Rubenga – Psychologie et science de l’éducation
2. Institut supérieur pédagogique Ntambuka – Mathématiques
A Idjwi il n’ya qu’une seule université (Université Laïc) ainsi qu’un institut supérieur (ISP Idjwi). Créé en 2008, l’ISP Idjwi se trouve dans le secteur Ntambuka. Il fonctionne les après-midi dans l’enceinte d’une école secondaire (Ziwakivu) d’autant plus qu’il ne dispose pas encore de ses propres bâtiments. Les autorités académiques de cette institution ont entrepris la construction des bâtiments sur fonds propres et à l’heure actuelle 5 locaux sont achevés mais ne sont pas encore équipés pour être opérationnels. Au sein de cette institution, on organise – filières (mathématiques, français, anglais, biologie ; sciences commerciales et administratives, Histoire et sciences sociales) uniquement dans le premier cycle. Cette institution compte 122 étudiants et enregistre en moyenne 52 nouveaux inscris chaque année. 6 professeurs (1 seul permanent et 5 visiteurs) et 26 assistants prestent à cette institution. L’UNILAI est une université privée créée en 2006 par monsieur Ngwende et située dans la chefferie Rubenga. Cette institution organise quatre filières dans le premier et le second cycle dont : la psychologie et science de l’éducation, l’hydraulique, la santé publique ainsi que les sciences appliquées. Elle dispose de ses propres bâtiments construits depuis sa création et qui se trouvent encore en bon état. L’UNILAI compte actuellement 239 étudiants avec une moyenne de 93 nouveaux inscrits chaque année. 10 professeurs (parmi lesquels 1 propre à l’institution et 6 visiteurs), 36 assistants et 8 chefs de travaux prestent à cette université.
Nombre d’ONG : 8
Principales activités
Contrairement à d’autres territoires du Sud-Kivu, les ONG internationales sont rares à Idjwi. On n’y trouve que Cordaid, Caritas et Action-aid qui interviennent plus en santé et en agriculture. Les autres ONG œuvrant à Idjwi sont locales ayant aussi la sécurité alimentaire et la santé comme domaines prioritaires d’intervention. Elles s’occupent ainsi de l’encadrement des agriculteurs et des éleveurs pour lutter contre l’insécurité alimentaire à Idjwi. C’est le cas du CPR (Centre de promotion rurale) et de l’UFIN (Union des femmes d’Idjwi) qui donnent un appui technique et financier à plusieurs ménages agricoles ainsi qu’à des coopératives et leur fournissent aussi les intrants. Ces ONG sont soutenues de façon ponctuelle par certaines organisations internationales comme le FAO, le PNUD, le CIRC.
Dans le domaine de santé, le gouvernement intervient dans le territoire d’Idjwi par le biais du projet PESS. Au travers ce projet, plusieurs structures sanitaires ont bénéficié des médicaments et matériels médicaux. Ainsi, l’hôpital général de Monvu a obtenu une ambulance, 50 lits et plusieurs autres matériels. 5 autres centres de santé ont été équipés aussi en lits, en médicaments ainsi que d’autres équipements médicaux. Au travers le projet PRISS, 5 écoles ont été construites dans le territoire d’Idjwi au cours de l’année scolaire 2013-2014 et toutes ces écoles sont déjà opérationnelles.
En agriculture, le CPR exerce une emprise significative à Idjwi au travers le projet SAPROPI. Celui-ci s’étend sur toute l’étendue du territoire où cette organisation, appuyée par le FAO et d’autres partenaires, encadre plusieurs ménages et coopératives dans les techniques modernes de production et la lutte contre les maladies agricoles qui ne cessent de décimé le potentiel productif de ce territoire (Wilt bactérien et mosaïque africaine). Dans le domaine sanitaire, le CORDAID met en place le projet SSR qui vise une sensibilisation de masse sur la ligne de conduite à suivre pour une sexualité responsable en aidant la population d’avoir accès aux méthodes contraceptives ainsi qu’à d’autres intrants. En outre, cette ONG pousse les structures sanitaires en place à fournir des services de qualité en allouant une prime proportionnellement à la performance réalisée dans le cadre du projet PBF-santé
Accessibilité et tourisme
Idjwi est un territoire insulaire. Ainsi, on ne peut y accéder que par biefs navigables. A Idjwi on trouve quatre ports publics dont : Le port de Kashofu, Ruhundu, Bugarula et Nkora. Les deux premiers se trouvent dans la partie sud de l’île alors que les deux derniers se situent dans sa partie nord. A part les ports publics, certains acteurs économiques (commerçants des sables, propriétaires des universités, des hôpitaux et des hôtels) disposent de leurs propres ports privés. Il existe seulement 2 bateaux qui font les navigations Bukavu-Idjwi et Idjwi-Goma sur des horaires bien précis. La navigation Bukavu-Idjwi prend en moyenne 2 heures et 30 minutes quand on se rend à Idjwi sud et 4 heures pour Idjwi nord alors que celle de Goma-Idjwi nord prend 3 heures et Goma-Idjwi sud environ 4 heures et 30 minutes. Il est également possible d’arriver à Idjwi par le biais de certains bateaux qui font l’itinéraire Bukavu-Goma qui font des escales à certains ports d’Idjwi. En plus des bateaux, on trouve des pirogues motorisées qui effectuent des navettes au sein du territoire d’Idjwi (du nord au sud) ou vers d’autres territoires, vers Bukavu, Goma et même vers le Rwanda. Le trafic des marchandises se fait beaucoup plus par bateaux et par pirogues motorisées. Ces dernières sont plus souvent utilisées pour apporter les marchandises des commerçants venus de plusieurs coins du territoire dans les différents marchés d’Idjwi ainsi que pour acheminer les fretins à Goma et Bukavu. A Idjwi, on trouve également des pirogues non motorisées qui font quitter les habitants des différents îlots d’Idjwi vers la grande île.
Réseaux de communicationIl existe quatre réseaux de télécommunication à Idjwi : Vodacom, Airtel, Orange et Tigo. Le réseau orange est beaucoup plus utilisé en raison de sa faible tarification. Toutefois, comme aucun réseau n’arrive pas à couvrir toute l’étendue du territoire, la majorité de la population utilisent en même temps plusieurs réseaux qu’ils peuvent changer selon les coins dans lesquels ils se trouvent. Le réseau Airtel offre le service Airtel-money à Idjwi alors que Tigo-cash et M-Pesa sont absents. Attraits touristiques
Le territoire d’Idjwi fait partie des milieux touristiques par excellence compte tenu de son pâturage et de son emplacement dans les eaux. Non seulement la grande île peut faire l’objet du tourisme mais aussi les différents îlots environnant les parties nord et sud de l’île. En outre, des plages naturelles sablonneuses mais non entretenues sont remarquables tout au long de l’ile d’Idjwi (plage Maganga, la plage shayo, la plage Kishenyi, etc.). Aucune plage artificielle n’est érigée sur toutes les rives de l’ile. Nous ne pouvons remarquer que trois hôtels de luxe à Idjwi : CONGOMANI Guest house, hôtel BALAMAGE et HOPE LAND Guest house. Idjwi regorge une seule réserve naturelle « Nyamussissi ». Mais, l’explosion démographique a provoqué la déforestation totale cette réserve naturelle dangereusement menacée de sa disparition. Sa faune est en extermination alors qu’on y trouvait certaines espèces rares telles que: le léopard, le Singe et le chacal. Cette réserve ne regorge actuellement que quelques singes. Bien d’autres endroits comme la crotte Nyamuizimya, la résidence prince de ligne et la colline Nyamusisi peuvent faire l’objet du tourisme à Idjwi.
Espèces phares de la faune
Espèces phares de la flore
Comparativement à d’autres territoires de la province du Sud-Kivu, la sécurité des personnes et des biens est bien garantie à Idjwi. Toutes les guerres qui ont ensanglanté le Sud et le nord Kivu n’ont jamais touché directement Idjwi. A idjwi, il n’ya pas de groupes armées et les gens y circulent à n’importe quelle heure nuit et jour sans s’inquiéter. Néanmoins, certains agents de l’ordre, spécialement les militaires de la force navale et des policiers procèdent à l’arrestation arbitraire des personnes. En outre, dans la partie du lac Kivu située à l’est de l’île entre le territoire d’Idjwi et le Rwanda, des vols sont opérés par des étrangers en provenance du Rwanda.
Le territoire d’Idjwi possède plusieurs potentialités pouvant permettre son développement économique. Ainsi, plusieurs domaines peuvent être exploités pour arriver à développer ce territoire :
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